Le jeûne est une pratique volontaire dans un but thérapeutique (ou non lors de disette), connu depuis des millénaires. Hippocrate disait à ce sujet « Quand le corps est chargé d’humeurs impures, faites-lui supporter la faim, elle dessèche et purifie »
D’un point de vue médical et physiologique, la période de jeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas. Le jeûne met en marche des mécanismes d’adaptations physiologiques qui sont l’héritage du lent processus de l’évolution.
Les animaux sauvages connaissent ce mécanisme en période d’hibernation comme les ours, en période de reproduction comme les manchots empereurs, entre deux captures de proie chez les fauves, lors d’une maladie ou d’une blessure, le jeûne est de rigueur dans le règne animal. Ce processus d’auto-guerison est inscrit dans l’hypothalamus de tous les mammifères.
Le jeûne et la recherche
Diverses expériences ont montré sur le modèle animal qu’une restriction alimentaire prolonge la durée de vie de nombreuses espèces (souris, rat, singe rhésus). Une étude publiée dans Nature en 2016 a aussi montré que ce jeûne s’accompagne d’une diminution des dommages à l’ADN. (Source Wikipedia)
En Allemagne et dans tous les pays nordique (Russie, Sibérie) des cliniques reconnues par la médecine officielle reçoivent des millions de personnes chaque année pour les soigner. Il s’agit de jeûne thérapeutique accompagné par des médecins et sur des périodes plus longues (3 à 4 semaines)
Des études aux Etats-Unis, tendent à démontrer les vertus du jeûne, notamment le Professeur Valter Longo sur les effets sur le cancer
Et très récemment le prix Nobel de médecine 2016 est décerné au japonais Yoshinori Ohsumi pour ses travaux sur l’autophagie
L’Autophagie qui signifie littéralement « se manger » permet aux cellules d’éliminer ses déchets et de les recycler. De nombreuses maladies sont associées à un mauvais fonctionnement de l’autophagie, comme les maladies de Parkinson, Alzheimer, Crohn, des cancers, des Myopathies, ou encore des maladies cardiovasculaires, auto-immunes ou infectieuses. L’autophagie est stimulée par la carence alimentaire (jeûne).
Renouer avec le jeûne
Depuis un siècle, les civilisations occidentales ne connaissent plus de période de disette, ne pratique plus le carême, les avancées dans l’industrie pharmaceutique et l’évolution de la médecine ont détourné les médecins de cette pratique jugée archaïque. Le jeûne thérapeutique est tombé en désuétude.
L’abondance et la qualité de la nourriture, l’environnement pollué, le stress, favorisent les maladies « dites de civilisation » les maladies du métabolisme, mais aussi cérébral. Le jeûne d’une semaine stimule ce travail d’auto-guérison.
Pendant le jeûne
Pendant le repos digestif le corps comprend qu’il doit puiser dans ces réserves, en premier lieu dans le foie et ensuite dans la masse graisseuse et tout résidu non utilisé (cytoplasme, des protéines ou des organites cellulaires) que le corps va trouver dans le milieu intra et extra cellulaire c’est le mécanisme de l’autophagie. L’énergie auparavant utilisée pour la digestion va être mise à disposition de tout le corps pour éliminer les toxines accumulées et stockées dans le foie et les cellules graisseuses (pollution, pesticides,….) pour purifier les humeurs (sang, lymphe, liquide intra et extra cellulaire….), favoriser le renouvellement cellulaire, et le retour de la vitalité.
Les contre indications :
Affection coronarienne avancé
Amaigrissement extrême
Anorexie Artériosclérose cérébrale avancée
Diabète type I
Décollement de la rétine
Grossesse ou allaitement
Hyperthyroïdie décompensée
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Maladies tumorales
Maladies auto-immunes
Scléroses en plaques
Ulcère de l’estomac ou du duodénum
C’est une belle expérience tant sur le plan physique que mental !