Que se passe-t-il pendant le jeûne ?

L’autolyse est le principe de base du nettoyage et de la guérison par le jeûne. C’est de ce processus que viennent presque tous les bienfaits du jeûne.

L’exemple le plus évident de l’autolyse est celui de la grenouille. Le têtard, avant de se transformer en grenouille développe quatre pattes. Lorsque celles-ci sont entièrement constituées, la queue qu était tellement utile au têtard ne lui sert plus à rien; aussi procède-t-il à son élimination, non en la faisant tomber, mais en l’absorbant.

Pendant la période où la queue de l’ex-têtard est en voie d’absorption, la jeune grenouille ne mange pas. En fait. la grenouille se nourrit des éléments contenus dans sa queue.

C’est ce qui se passe également chez l’animal ou l’homme qui jeûne. Il va se nourrir des graisses, tissus inutiles, excroissances morbides, de façon très sélective. À titre d’exemple, l’autolyse sur la grenouille n’attaquera pas un organe utile pour se nourrir, ni à une autre patte, seulement les tissus qui ne lui serviront plus.

« Il est intéressant de noter que ce contrôle de l’autolyse s’étend également aux tissus malades, tels que tumeurs, dépôts, écoulements, etc. et qu’il n’est pas limité aux tissus normaux. Des enzymes intra-cellulaires qu’il possède, le corps est capable de digérer ses propres protéines, lipides et glucides (…) Le corps est capable de contrôler le processus d’auto-digestion, et il le limite strictement aux tissus non essentiels. Le corps est capable d’utiliser les produits terminaux de la désintégration autolytique de ses propres tissus pour nourrir ses parties les plus essentielles et les plus vitales. »

« Au cours de ma propre expérience, j’ai vu de nombreux fibromes de l’utérus et du sein, des lipomes sur diverses parties du corps, des épithéliomes tout un groupe de myomes et d’autres tumeurs être autolysés et disparaître pendant un jeûne entrepris par le malade. J’ai vu des verrues disparaître en cours de jeûne et j’en ai vu d’autres sur lesquels le jeûne semblait n’avoir aucun effet. Je n’ai jamais vu un grain de beauté affecté par le jeûne. J’ai vu des kystes complètement dissous par le jeûne et d’autres réduits. » (« Le Jeûne » de H.M. Shelton : chap. V)