Différents type de sucre
Le sucre blanc est constitué de saccharose pur. Il est généralement extrait de la tige de la canne à sucre ou de la racine de la betterave.
Tous les végétaux, fruits, légumes ou grains, de même que lait et le yogourt, renferment des sucres divers dans des concentrations variables. Ainsi, le fructose, le glucose, le galactose et le dextrose (glucose purifié par hydrolyse d’un amidon ou d’une fécule) s’associent pour former des molécules plus complexes, par exemple le saccharose (canne et betterave), le lactose (produits laitiers) ou le maltose (grains). Malodextrine (maltose et dextrine que l’on retrouve aussi dans l’agro-alimentaire)
Bien que plusieurs de ces sucres trouvent leur place dans l’industrie agroalimentaire, le saccharose demeure l’édulcorant le plus répandu et le mieux connu.
En France, les ventes sont passées de 5 kg/an/habitant en 1850 à 30 kg dans les années 1970.
Indice glycémique des sucres
La glycémie, c’est la quantité glucose contenu dans le sang. A jeun, la glycémie est environ de 1g de glucose par litre de sang quand on ingère des glucides, ils se transforment par la digestion en glucose, ce qui se traduit par une augmentation de la glycémie.
Le niveau de la glycémie dans le sang est d’une importance capitale par rapport à la prise ou la perte de poids. Car la glycémie qui apparaît après la digestion induit la sécrétion d’une hormone, l’insuline, qui en fonction de son importance, est susceptible de déclencher ou non le processus de prise de poids.
L’indice glycémique est un critère de classement des aliments contenant des glucides, basé sur leurs effets sur la glycémie (taux de glucose dans le sang) durant les deux heures suivant leur ingestion. Il permet de comparer le pouvoir glycémiant de chaque aliment, mesuré directement lors de la digestion.
Fructose : 19 – Miel : 60 – Saccharose, sucre de table : 68 – Glucose : 100
Rôle du sucre dans le corps (Métabolisme du sucre)
Une partir du sucre ingéré fournit de l’énergie immédiatement disponible, une autre partie sera emmagasinée par l’insuline dans le foie et les muscles (sous forme de glycogène) pour utilisation dans les heures qui suivent ; et le reste sera transformée en graisses (triglycérides) qui seront stockées dans les cellules du tissu adipeux.
Pathologies associées et effets physiologiques
Notre consommation de sucre a quadruplé en 50 ans parallèlement à la progression des maladies chroniques qui se révèlent aujourd’hui toxiques. Au-delà de l’excédent d’apports caloriques, notre surconsommation de sucre se traduit par le syndrome métabolique : obésité abdominale, hypertension, élévation des triglycérides, résistance à l’insuline, diabète, addiction, carences,…
Caries dentaires : phénomène de déminéralisation des tissus durs de la dent (émail, dentine), causé par le milieu acide que créent les sucres apportés par l’alimentation et certaines bactéries de la plaque dentaire. En effet, depuis le développement de la production industrielle de sucre il y a un siècle, la carie dentaire est devenue un problème de santé publique majeur.
Candida : une nourriture trop riche en sucre ainsi que la prise de certains médicaments (corticoïdes, pilule contraceptive, chimiothérapie anticancéreuse…) peuvent être à l’origine du développement excessif du Candida dans l’intestin
Troubles de la régulation : diabète et hypoglycémie
Diabète : Le diabète de type 2 est le plus fréquent (80% des diabètes). Il atteint surtout les personnes d’âge mûr. La sécrétion d’insuline est normale mais les cellules ne la captent peu ou plus. On parle de diabète de type gras, diabète non insulinodépendant. L’hérédité est son principal facteur d’apparition. Mais une mauvaise alimentation et une activité physique insuffisante sont des risques déclencheurs de ce type de diabète. Le diabète doit être pris en charge précocement afin d’en ralentir l’évolution et de limiter les complications. Il existe des traitements médicamenteux. Le régime pauvre en glucide peut le corriger. L’alimentation doit être équilibrée et comporter des glucides, des lipides, des protéines en respectant une bonne proportion de chaque groupe. Si ces règles ne fonctionnent pas, elles sont associées à un traitement médicamenteux.
Que faire face à ce fléau ?
Prendre conscience de sa consommation. Celle visible ce sucre blanc raffiné que l’on rajoute dans son café, son yaourt,…. Et celle à laquelle l’on ne pense pas : les pâtes, le riz, les féculents, les gâteaux, l’alcool,…..
Réduire sa consommation de sucre raffiné privilégier des sucres non raffinés et à indice glycémique bas (sucre de coco, sirop d’agave, et stévia), et manger davantage de légumes verts.
Un jeûne permet de se sevrer du sucre plus facilement en redonnant goût aux fruits et légumes.